Pages d'allergologie

Allergie aux anesthésiques

 

 

Réaction aux anesthésiques locaux

 

Réaction allergique lors d'anesthésie générale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réaction aux anesthésiques locaux

 

Ce genre de réactions est très rare mais il existe vraiment. Les manifestations peuvent survenir rapidement, dans les minutes suivant l'administration du médicament, ou de façon tardive, jusqu'à 24 heures. On va observer de l'urticaire-oedème localisée ou généralisée, qui peut aller au choc, la perte de connaissance et même, dans de rares cas, le décès.

Il est important de distinguer une réaction allergique d'un autre genre de réaction, comme des manifestations toxiques, vagales ou d'intolérance.

Lorsqu'll y a un doute sur le type de réaction, le patient se retrouve avec un diagnostic d'allergie aux anesthésiques locaux. Les médecins et dentistes ne voudront plus lui donner de cette famille de médicaments et certains soins poseront des problèmes.

Le but des tests et de la provocation n'est pas nécessairement de déterminer le produit qui a provoqué la réaction, mais plutôt de trouver un anesthésique local que le patient pourra recevoir sans danger.

Un spécialiste en allergie pourra donc démontrer, à l'aide d'un test présomptif suivi d'une provocation à dose progressive, que le patient est ou n'est pas allergique au produit testé. En connaissant les différents types de produits utilisés comme anesthésique local et les réactivités croisées entre eux, l'allergologue pourra choisir l'agent approprié pour le test.

Une fois trouvé, les médecins et dentistes pourront l'utiliser sans danger puisque la provocation cumule une dose équivalente à la plupart de celle utilisée lors d'une anesthésie locale.

 

 

 

 

Réaction allergique lors d'anesthésie générale

 

Les réactions allergiques qui surviennent lors d'anesthésie générale sont très rares. Elles sont causées soit par des antibiotiques, un des médicaments utilisés pour anesthésier le patient, ou par le contact avec le latex présent au niveau des gants du personnel, les tubes endo-trachéaux, les sondes urinaires, etc.

Occasionnellement, il peut y avoir réaction au matériel de contraste utilisé lors d'une radiographie prise à la salle d'opération. Les réactions peuvent être variées, comme de l'urticaire, de l'asthme, un choc, mais souvent, elles sont rapides et sévères.

Pour retrouver l'agent causal, il faut évidemment la liste complète de tous les médicaments que le patient a reçus. On peut faire des tests avec certains antibiotiques, le latex et la majorité des produits utilisés en anesthésie générale. Il est important que ces tests soient faits avec les concentrations adéquates parce qu'ils peuvent provoquer une réaction non allergique sur la peau de certains patients et donner des faux-positifs.

Si on retrouve l'agent causal par les tests, il faut évidemment l'éviter lors des prochaines interventions. Un bracelet Médic-Alert est très utile pour avertir en cas d'inconscience. Si les tests ne montrent rien, on doit prémédiquer le patient , s'il nécessite une anesthésie générale, avec de la Prednisone et du Bénadryl pris à la bonne dose et ce, avant l'anesthésie. Avec ce protocole, le patient a une protection de plus de 90% et s'il fait une réaction, elle sera mineure.