Procédure opératoire générale de validation biologique

Procédure PF7

I - Définition de la validation biologique

Etape ultime de synthèse, la validation biologique étudie la corrélation entre les résultats d'un même dossier, vérifie sa concordance avec les dossiers précédents éventuels, en y associant toute autre donnée en particulier physiologique et clinique du patient concerné.

 

II - Organisation de la validation biologique

Elle intervient après la validation analytique (ou technique) et ne doit pas être confondue avec elle. Sa mise en place nécessite différents "outils" :

- La connaissance des bornes dites de normalité ou de référence.

- L'exploitation de bornes dites de vraisemblance au-delà desquelles le résultat est fortement

suspect.

- La connaissance du résultat antérieur dès lors que l'intervalle de temps entre les deux

informations est compatible avec les variations connues, physiologique et/ou pathologique de

l'analyte considéré.

- La connaissance de corrélation inter-analyses. L'étroitesse du lien renforçant d'autant la sécurité

des résultats.

D'autres éléments viennent s'ajouter à cette liste, en particulier le statut clinique du patient, l'unité de soins dans laquelle il est hospitalisé (la probabilité d'une créatinine élevée est plus forte dans une unité de néphrologie), des facteurs externes (xénobiotiques) ou internes (âge, sexe, poids, habitudes alimentaires), voire ethnie (hémoglobine, CMH, etc...)

La lourdeur de la tâche ainsi énumérée, qui aboutit à la signature d'un dossier par un biologiste, est d'autant allégée que ce dernier exploite un système expert de validation.