La MYCOLOGIE sur le Web

Glossaire

Index de mycologie

51

Trichophyton tonsurans

Dermatophyte décrit par Malmsten en 1845,
dont la forme sexuée n'est pas connue.
Il est assimilé aux Ascomycètes.

Index de mycologie

Description

Lorsque les macroconidies sont présentes elles ont une paroi lisse et mince avec plusieurs cloisons (1 à 10).
Elles naissent isolées ou en bouquets et sont de forme variable.
Leur taille va de 10 à 85 µm sur 4 à 15 µm.
Les microconidies souvent plus abondantes.

Habitat

Anthropophile, de transmission interhumaine, c'est le premier agent de teignes anthropophiles aux USA.
Fréquent au siècle dernier en Europe.
Actuellement rare en France, il redevient fréquent en Angleterre (population venant d’Inde).

Pouvoir pathogène

Donne des teignes tondantes endothrix à petites plaques d’alopécie,
des épidermophyties circinées de la peau glabre, peu inflammatoires.
De rares kérions du cuir chevelu, des sycosis de la barbe,
d’exceptionnels onyxis des ongles des mains.

Diagnostic

Dans les teignes : repose sur l’examen direct du cheveu parasite.
Parasitisme endothrix, spores de 4 µm de diamètre.
Pas de fluorescence en lumière de Wood.
Dans la peau : présence de filaments cloisonnés.
La culture sur milieu de Sabouraud avec et sans actidione.

Plusieurs aspects : variété cratériforme (rarement observée),
variété sulfureum, variété cérébriforme.

Colonie à pourtour légèrement irrégulier, poudreuse ou veloutée,
plate avec une élevure centrale (variété acuminatum), plissée (cérébriforme).

Présence de nombreuses microconidies, piriformes, très polymorphes,
trapues pouvant évoquer celles de T. erinacei,
ou parfois dilatées en « ballons ».
Présence de chlamydospores, terminales ou intercalaires.
De rares macroconidies peuvent être présentes.
Pousse stimulée par la thiamine,
uréase (+) ou (-) selon les origines géographiques.
Inoculation au cobaye possible.
Perforation cheveu in vitro (+).

Diagnostic différentiel

Trichophyton rubrum variété tropicale, poudreuse.
Certains Trichophyton mentagrophytes à spores piriformes (Arthroderma benhamiae).

Index de mycologie

52

Trichophyton vanbreuseghemii

C'est un dermatophyte tellurique décrit par Rioux, Jarry et Jeminer en 1957.
Sa forme parfaite est Arthroderma gertleri,
il fait partie des Ascomycètes
et appartient à l'ordre des Onygénales.

Index de mycologie

Description

Lorsque les macroconidies sont présentes elles ont une paroi lisse
et mince avec plusieurs cloisons (1 à 10).
Elles naissent isolées ou en bouquets et sont de forme variable.
Leur taille va de 10 à 85 µm sur 4 à 15 µm.
Les microconidies souvent plus abondantes.

Habitat

Dermatophyte saprophyte, cosmopolite, isolé du sol et du pelage de divers animaux.

Pouvoir pathogène

Ne provoque pas de lésions ni chez l'homme ni chez les animaux.
Ce dermatophyte reste un saprophyte.
Il peut être confondu avec d'autres Trichophyton.
L'examen direct est toujours négatif.

Colonies d'aspect velouté de couleur blanc - jaunâtre avec un pigment brun clair au verso.
De nombreuses macroconidies de grande taille, lisses, à parois et cloisons minces,
disposées en bouquets, cylindriformes sont associées à des microconidies piriformes
disposées en acladium.
Les logettes des macroconidies se dissocient.

Diagnostic différentiel

Les autres Trichophyton issus du sol (T. terrestre),
T. ajelloi dont la paroi des macroconidies est épaisse.
T. terrestre où l'on trouve de nombreuses formes intermédiaires entre les macro et les microconidies.

Index de mycologie

53

Trichophyton verrucosum

Dermatophyte décrit par Bodin en 1902,
dont la forme sexuée n'est pas connue.
Il est assimilé aux Ascomycètes.

Index de mycologie

Description

Lorsque les macroconidies sont présentes elles ont une paroi lisse et mince avec plusieurs cloisons (1 à 10).
Elles naissent isolées ou en bouquets et sont de forme variable.
Leur taille va de 10 à 85 µm sur 4 à 15 µm.
Les microconidies souvent plus abondantes.

Habitat

Dermatophyte cosmopolite responsable de lésions chez les bovins et les ovins (dartres).
Il est fréquent dans les régions d’élevage et touche la population rurale
ou en contact avec ces animaux par leur profession (vétérinaires, éleveurs, maquignons ...).

Pouvoir pathogène

Chez l’homme, ce dermatophyte, mal adapté, va provoquer des lésions inflammatoires et suppurées.
Sur le cuir chevelu il donnera des kérions de Celse subaigus.
Au niveau de la barbe, des sycosis.
Sur les régions découvertes du corps (visage, mains, avant-bras).

Diagnostic

Il repose sur l’examen direct : filaments arthrosporés dans les squames.
Teigne du cuir chevelu de type mégaspore (spore de 5 µm de diamètre)
non fluorescente en lumière de Wood.

La culture sur milieu de Sabouraud additionné ou non d'Actidione est favorisé par la thiamine.
La culture pousse lentement (3 semaines).
Il s’agit de petites colonies glabres, de forme et de couleur variables selon les variétés.
La plus fréquente T. verrucosum var. album a un aspect verruqueux et une couleur blanche.
T. verrucosum var. discoïdes : Habituellement il est pauvre, mycelium cloisonné,
présence de chlamydospores intercalaires ou terminales, parfois de grand diamètre (20 µm).
Lorsqu’il s’agit de souches duveteuses, présence de microconidies piriformes.
Des filaments toruloïdes ( en chaînes ).
Le repiquage sur milieu au bromocrésol pourpre caséine (BCP),
montre une hydrolyse de la caséine et donne une excellente fructification :
présence de microconidies piriformes parfois associées à des macroconidies à paroi mince et lisse.

Diagnostic différentiel

Trichophyton violaceum variété glabrum
Trichophyton soudanense atypique
Trichophyton schoenleinii.

Index de mycologie

54

Trichophyton violaceum

Dermatophyte décrit par Bodin en 1902.
On ne connait pas sa forme sexuée.
Il est assimilé aux Ascomycètes.

Index de mycologie

Description

Lorsque les macroconidies sont présentes elles ont une paroi lisse et mince
avec plusieurs cloisons (1 à 10).
Elles naissent isolées ou en bouquets et sont de forme variable.
Leur taille va de 10 à 85 µm sur 4 à 15 µm.
Les microconidies souvent plus abondantes.

Habitat

Dermatophyte strictement anthropophile, est fréquent dans les pays du pourtour de la Méditerranée,
en Afrique centrale et dans les grandes villes cosmopolites en France.
La contamination peut être directe, mais elle est le plus souvent indirecte
par les spores contenus dans les éléments de desquamation.

Pouvoir pathogène

Les cheveux sont cassés à ras du cuir chevelu et leurs débris sont englués dans les croutes.
Le cuir chevelu est squameux souvent sec, donnant l'aspect de pityriasis capitis.
Il peut parfois donner un aspect de teigne suppurée, avec de petits kérions distants.

Diagnostic

Il comprend l'examen direct, présence de filaments cloisonnés dans les squames et les ongles.
Les cheveux parasités sont présents dans les croûtes, ils s'y trouvent sous forme de courts fragments.

Parasitisme du cheveu type endotrix (grosses spores de 4 µ).

En cas de maladie dermatophytique due à une anomalie de l'immunité cellulaire.
On insiste aussi sur le rôle de la consanguinité dans la maladie dermatophytique.

Colonies de pousse lente (12-15 jours).
Petites colonies rondes, de quelques mm de diamètre, bombées, glabres d'aspect humide,
blanches au départ, elles deviennent roses puis violettes.
Parfois elles ne pigmentent pas, c'est la variété glabrum.
En vieillissant elles peuvent devenir légèrement duveteuses.
Filaments épais, irréguliers, tortueux, présentant souvent des chlamydospores intercalaires,
pouvant être disposées en chainettes.
Des petites spores piriformes peuvent être obtenues sur divers milieux favorisant la fructification.
Lors des repiquages, T. violaceum peut devenir blanc.
Pour le différencier de T. verrucosum :T. violaceum pousse moins bien à 37 °C. que T. verrucosum.
Inoculation possible chez le cobaye.

Diagnostic différentiel

Proche de Trichophyton gourvilii fréquent en Afrique centrale.
Pour certains, T. gourvilii est une variété de T. violaceum.
Confusion possible avec T soudanense, espèce trés polymorphe qui peut être de couleur rose violette.
Confusion aussi avec T. verrucosum.

Index de mycologie

55

Trichophyton violaceum glabrum

Dermatophyte décrit par Bodin en 1902,
dont la forme sexuée n'est pas connue.
Il est assimilé aux Ascomycètes.

Index de mycologie

Description

Lorsque les macroconidies sont présentes elles ont une paroi lisse et mince
avec plusieurs cloisons (1 à 10).
Elles naissent isolées ou en bouquets et sont de forme variable.
Leur taille va de 10 à 85 µm sur 4 à 15 µm.
Les microconidies souvent plus abondantes.

Habitat

Dermatophyte strictement anthropophile, est fréquent dans les pays du pourtour de la Méditerranée,
en Afrique centrale et dans les grandes villes cosmopolites en France.
La contamination peut être directe mais le plus souvent elle est indirecte.

Pouvoir pathogène

Les cheveux sont cassés à ras du cuir chevelu
et leurs débris sont englués dans les croutes.
Le cuir chevelu est squameux souvent sec, donnant l'aspect de pityriasis capitis.
Il peut parfois donner un aspect de teigne suppurée, avec de petits kérions distants.

Diagnostic

Il comprend l'exament direct,
présence de filaments cloisonnés dans les squames et les ongles.
Les cheveux parasités sont présents dans les croûtes, ils s'y trouvent sous forme de courts fragments.
Parasitisme du cheveu type endotrix, il est rempli de grosses spores.

En cas de maladie dermatophytique due à une anomalie de l'immunité cellulaire.
On insiste aussi sur le rôle de la consanguinité dans la maladie dermatophytique.

Colonies de pousse lente (12-15 jours).
Petites colonies rondes, de quelques mm de diamètre, bombées, glabres, blanches.
En vieillissant, les colonies deviennent plissées.

Filaments épais, tortueux, irréguliers présentant souvent des chlamydospores intercalaires,
pouvant être en chaînettes.
Des petites spores piriformes peuvent être obtenues sur divers milieux favorisant la fructification.

Diagnostic différentiel

Pour le différencier de T. verrucosum :T. violaceum pousse moins bien à 37 °C. que T. verrucosum.
T. verrucosum a besoin de thiamine et d'inositol.
Confusion possible avec : Trichophyton verrucosum variété album
ou variété discoïdes et avec T. schoenleinii.

Index de mycologie

56

Scytalidium dimidiatum

Synonyme usuel : Hendersonula toruloïdea.
Moisissure kératinophile faisant partie d'un groupe appelé pseudodermatophyte.
Sa forme sexuée n'est pas connue.
Cette espèce peut former des pycnides, c'est un Coelomycète.

Index de mycologie

Description

Lorsque les pycnides sont présentes le diagnostic est évident.
Colonie à pousse rapide extensive de couleur grise devenant noire rarement blanche.
Les filaments sans différenciation forment des arthroconidies disposées en chaînes.
Des chlamydospores peuvent être présentes.

Habitat

C'est une moisissure phytopathogène, fréquente sur les arbres dans les pays chauds.
Elle a été isolée de divers arbres fruitiers ainsi que de légumes
essentiellement dans les pays tropicaux et sub-tropicaux.

Pouvoir pathogène

Chez l'homme, Scytalidium dimidiatum provoque des onyxis (ongles des mains et des pieds),
des intertrigos et des lésions hyperkératosiques des plantes de pieds et des paumes.

Diagnostic

Le diagnostic biologique repose sur la présence à l'examen direct de filaments cloisonnés tortueux
de calibre irrégulier.
La culture pousse rapidement sur milieu de Sabouraud.
Elle ne pousse pas habituellement sur Sabouraud-Actidione.
La culture pousse rapidement sur milieu de Sabouraud sans Actidione.
Il s'agit de colonies duveteuses, grises devenant noirâtres, et floconneuses.
Au verso, se forme rapidement un pigment noir qui diffuse dans la gélose.
Filaments de diamètre irrégulier.
Certains sont hyalins (les plus étroits), d'autres pigmentés en brun, à paroi épaisse.
Ils forment des arthrospores uni ou bicellulaires de 4 à 6 µm de diamètre.
Exceptionnellement, on peut obtenir des pycnides (200 à 300 µm).

Pour la variété blanche (Scytalidium hyalinum), le repiquage sur milieu au bleu de diazonium B
permet d'obtenir la pigmentation en noir.
Besoins vitaminiques (-).
Pousse à 37 °C (+).
Perforation du cheveu (-).
Inoculation au cobaye (-).

Diagnostic différentiel

- avec Geotrichum candidum quand il s'agit de la variété blanche (Scytalidium hyalinum).
Chez Geotrichum candidum, les arthrospores sont de diamètre plus important (7 à 12 µm).

Index de mycologie

57

Scytalidium hyalinum

Moisissure kératinophile faisant partie d'un groupe appelé pseudodermatophytes.
Il est proche ou assimilé à Scytalidium dimidiatum dont ce serait la variété hyaline.

Index de mycologie

Description

Colonie à pousse rapide extensive de couleur grise devenant noire rarement blanche.
Les filaments sans différenciation forment des arthroconidies disposées en chaînes.
Des chlamydospores peuvent être présentes.

Habitat

C'est une moisissure phytopathogène fréquente chez les arbres dans les pays chauds.
Elle a été isolée de divers arbres fruitiers ainsi que de légumes
essentiellement dans les pays tropicaux et sub-tropicaux.

Pouvoir pathogène

Chez l'homme, Scytalidium hyalinum provoque des Provoque des onyxis (ongles des mains et des pieds),
des intertrigos et des lésions hyperkératosiques des plantes de pieds et des paumes.

Diagnostic

Le diagnostic biologique repose sur la présence à l'examen direct de filaments cloisonnés tortueux
de calibre irrégulier.
La culture pousse rapidement sur milieu de Sabouraud, elle ne pousse pas sur Sabouraud-Actidione. Elle est blanche à grise.
Colonie cotonneuse blanc grisâtre.
Pousse bien sur milieu de Sabouraud sans Actidione (auquel il est sensible).
Certaines souches produisent sur pigment jaune ocre.
Formation d'arthrospores en chaînes, uni ou bicellulaires, elles sont polymorphes,
certaines cylindriques (5 à 12 µm sur 2,5 à 3,5 µm), d'autres rectangulaires (4 à 6 µm).

Diagnostic différentiel

Avec Geotrichum candidum mais celui-ci pousse sur Sabouraud Actidione
et a des arthrospores beaucoup plus régulières.

Index de mycologie

58

Onychocola canadensis

C'est une moisissure kératinophile décrite par Sigler et Congly en 1990,
appartenant à un groupe appelé pseudodermatophytes. Il n'est connu qu'à l'état parasitaire,
la forme parfaite obtenue en culture s'appelle : Arachnomyces nodosetosus.
C'est un Ascomycète.

Index de mycologie

Description

Pousse lentement : colonie duveteuse blanc jaunâtre, pigment brun au verso.
Présence d’arthroconidies cylindriques uni ou bicellulaires se formant en longues chaînes
disposées perpendiculairement au filament qui les porte.
Les arthroconidies se séparent directement.

Habitat

Isolé pour la première fois au Canada en 1990,
il a été ensuite décrit en Nouvelle-Zélande puis en France (Strasbourg, Nancy et Angers).
Le réservoir de cette moisissure est probablement la nature.
Ce serait l'équivalent de Scytalidium dimidiatum dans les régions concernées.

Pouvoir pathogène

Il provoque des onychomycoses et des intertrigos des pieds chez des personnes âgées
ayant des troubles vasculaires des membres inférieurs (lymphoedème, ulcères de jambe, érysipèle).
Les ongles sont blanc-jaunâtre, friables et cassants.

Diagnostic

L'examen direct montre des petites spores rondes ou en tonnelets.
La culture pousse très lentement en 4 semaines.
Les colonies sont de petite taille, rondes, de couleur blanchâtre à gris, d'aspect velouté.
Au verso se forme un pigment brun qui peut diffus.

Nécessaire pour visualiser le champignon dans la kératine de l'ongle :
présence d'amas de petites spores et de fins filaments.

Pousse en 4 semaines.
Petites colonies rondes, en dôme, d'aspect velouté, de couleur blanc grisâtre.
Présence d'un pigment brun au verso qui s'accentue en vieillissant.
Des touffes de duvet gris-blanc se forment donnant un aspect floconneux à la culture.
Présence de fins filaments cloisonnés et de chaînes d'arthrospores
disposées à angle droit sur les filaments.
Elles sont ovales à cylindriques (2,5 à 4 µm de diamètre), uni ou bicellulaires
et se détachent par chaînettes de petites tailles.
Nécessité de repiquer sur milieux favorisant la fructification (milieu de Takashio,
eau gélosée à 2 %, milieu au malt).
La recherche de la forme parfaite se fait sur un milieu à base de riz
et nécessite 6 mois pour obtenir les ascocarpes.

Diagnostic différentiel

Avec les autres champignons arthrosporés.

Index de mycologie

59

Acremonium strictum

Index de mycologie

Description

Colonie à croissance moyennement rapide,
plate à centre parfois surélevé,
duveteuse ou membraneuse de couleur variable : blanchâtre à rosée.

Hyphes regroupés en faisceaux (aspect de corémies).
Phialides fines non pigmentées le plus souvent solitaires.

Habitat

Cosmopolite, très souvent isolé du sol et de diverses feuilles.

Pathogénie

- Lésions cutanées à type de gommes cervico-faciales, du tronc et des membres.
Il s'agit de nodules qui s'ulcèrent entraînant un écoulement séreux et purulent
dans lequel on retrouve des éléments fongiques non agglomérés en grains.
- Mycétomes à grains.

- L'examen direct montre des filaments mycéliens courts de 3 à 4 µm de large
et/ou des éléments fongiques levuriformes, parfois septés.

- La culture est lente.
Elle est favorisée par une exposition à la lumière.
La colonie est glabre et humide ou duveteuse.

Forme des Gommes : tissu de granulations dermo-épidermique formé de cellules géantes,
d'histiocytes, de plasmocytes et de polynucléaires.
Les éléments fongiques sont levuriformes, parfois septés et très courts.

Mycétome : microabcès dermo-épidermiques centrés sur la lésion.

Champignon à croissance lente sur les milieux usuels.
Il pousse sur milieu de Sabouraud avec et sans Actidione.
La colonie est duveteuse à mycélium très court, d'aspect velouté.
La couleur varie du blanc au rose-orangé.
Le revers est incolore avec certaines souches.
Les phialides incurvées ou rectilignes, allongées (20 à 40 µm) ont une forme de bouteille
sans collerette et se développent soit directement sur les hyphes végétatifs,
soit sur de très courts conidiophores.
Les conidies unicellulaires, cylindriques ou piriformes.

Diagnostic différentiel

Confusion fréquente avec Fusarium sp. pour la macroscopie.
Les Fusarium sont sensibles à l'Actidione.
Fusarium verticillioides en microscopie mais pour ce dernier,
présence de macroconidies arquées, septées qui n'existent pas dans le genre Acremonium.

Index de mycologie

60

Acremonium kiliense

Champignon hyalin de la classe des Hyphomycètes,
de la famille des Phialosporeae.

Index de mycologie

Description

Colonie à croissance moyennement rapide, plate, centre parfois surélevé,
duveteuse ou membraneuse de couleur variable : blanchâtre à rosée.
Hyphes regroupés en faisceaux (aspect de corémies).
Phialides fines non pigmentées, le plus souvent solitaires.

Habitat

Champignon cosmopolite très répandu sur le sol et plus rarement sur diverses feuilles.

Pouvoir pathogène

- Mycétomes à grains noirs en Inde et au Mexique.
- Gomme en Afrique.

Diagnostic

Mycétome : microabcès dermo-épidermiques centrés sur les grains fongiques noirs
formés d'un réseau mycélien dense.
De nombreuses chlamydospores siègent en périphérie noyés dans un ciment.
Gomme : tissu de granulations dermo-épidermique formé de cellules.

Diagnostic différentiel

Autres Acremonium.
Fusarium sp.

Index de mycologie