Dyspareunie
Voir endométriose, vaginisme, vaginite, vagin, appareil
génital, vulve.
En anglais : dyspareunia.
Terme issu du grec : dys = difficulté, et pareunos = compagnon de
lit.
Synonymes : algopareunie, douleurs coïtales.
Douleurs au moment du coït (rapport sexuel) chez la femme
sans qu'il existe une contracture de la vulve. Cette douleur peut être
permanente ou intermittente.
Le vagin est un organe féminin musculo-membraneux. Il se
présente sous la forme d'un conduit (en latin : vagina signifie gaine, fourreau)
s'étendant de la vulve (orifice sexuel féminin) jusqu'à l'utérus (receptacle de
l'ovule fécondé ou pas) et plus précisément l'entrée du col de l'utérus (orifice
permettant de pénétrer à l'intérieur de l'utérus lui-même). La longueur totale
de l'utérus se situe entre 8 et 12 cm. Le sommet du vagin entoure le col de
l'utérus d'un manchon, le cul-de-sac vaginal. Son extrémité inférieure se
termine chez la femme vierge par une membrane, l'hymen. Celle-ci se déchire lors
du premier rapport sexuel puis, après le premier accouchement, est remplacée par
les caroncules myrtiformes. Les caroncules myrtiformes (terme issu du latin
caruncula, diminutif de caro : petits morceaux de chair). Ce sont des
excroissances de chair.
L'intérieur de la paroi vaginale est recouvert par
des replis longitudinaux et transversaux très sensibles aux rapports sexuels,
dont le rôle est également de permettre le passage du fœtus pendant
l'accouchement. A ce niveau, la glaire cervicale sécrétée par les cellules du
vagin permet une constante humidité. Le mucus, fabriqué par le col de l'utérus,
fabrique la glaire cervicale jouant un rôle important pour la pénétration des
spermatozoïdes vers l'utérus.
La dyspareunie doit être différenciée du vaginisme qui est
en quelque sorte une contraction douloureuse des muscles constricteurs (qui
resserrent la gaine vaginale) susceptible de gêner les rapports sexuels chez la
femme.
Habituellement, on distingue plusieurs types de
dyspareunie :
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- - La dyspareunie de pénétration ou superficielle, survenant peau début de
la pénétration du pénis dans le vagin
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- - La dyspareunie profonde, qui se traduit par une douleur dans le
bas-ventre à la fin de la pénétration
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- - La dyspareunie primaire qui survient lors de la première relation
sexuelle
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- - La dyspareunie secondaire, qui apparaît après un traumatisme
psychologique
Causes (liste non exhaustive)
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- - Causes psychologiques : perturbations affectives pouvant être la
traduction d'un refus de l'orgasme ou tout simplement du plaisir sexuel en
général. Ce mécanisme a été considéré par certains comme une auto-punition ou
un dégoût du partenaire au cours de certaines névroses.
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- - Insuffisance de lubrification du vagin lors des rapports sexuels,
pouvant à l'extrême aboutir à un vaginisme.
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- - Vaginites ou infections vaginales
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- - Herpès vaginal
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- - Simples douches vaginales
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- - Utilisation de crème ou de gel contraceptif mal supporté
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- - Causes organiques : vagin étroit
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- - Carence oestrogénique (manque d'œstrogènes) comme lors de la ménopause,
à l'origine un dessèchement des parois du vagin
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- - Cicatrices d'une intervention chirurgicale dans n'importe quelle zone du
bassin, comme une épisiotomie : opération chirurgicale permettant d'agrandir
l'orifice de la vulve par la pratique d'une incision. Son but est de permettre
le passage du bébé, elle pratiquée juste avant l'accouchement afin d'éviter
une rupture du périnée (zone du bas-ventre où se situent l'anus et la
vulve).
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- - En cas de dyspareunie profonde : pathologie d'une ou des 2 trompes, ou
d'un ou des 2 ovaires
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- - Problèmes urinaires : urétrite (inflammation de l'urètre = conduit
amenant l'urine de la vessie vers l'extérieur) ou cystite (inflammation de la
vessie)
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- - Endométriose, à l'origine de dyspareunie profonde
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- - Maladie du col de l'utérus
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- - Prolapsus génitaux (descente d'organes) dus à une déchirure des
ligaments retenant l'utérus.