Le cytomégalovirus humain (HCMV) est un herpes virus répandu qui cause
habituellement des infections asymptomatiques chez les hôtes immunocompétents (chez les sujets normaux, l'infection passe inaperçue). Des affections sérieuses peuvent survenir chez les immunodéprimés ainsi que chez les nouveau-nés infectés par leur mère. Les taux de transmlsslon sont de l'ordre de 35-50% après Infection par le HCMV de femme enceinte sans immunlté sérologique avant la conception. En revanche, les taux de transmission du virus au foetus par les femmes présentant une telle immunité sont de l'ordre de 0,2-2%. On pense que cette transmission est secondaire à une rechute de l'Infection maternelle ou, moins fréquemment, à une réinfection pendant la grossesse. Les foetus des femmes qul contractent une première infection par le CMV en cours de grossesse risquent de présenter de sévères malformatlons qui entrent dans la classification du syndrome congénital du CMV. Celui-ci peut comprendre hépatosplénomégalie (grossissement du foie et de la rate), microcéphalie (petit cerveau), surdité et retard mental sévère. Le taux des jeunes enfants symptomatiques qul décèdent au cours de la période néonatale atteint 12% et 80-90% des survivants gardent des séquelles à vie.
Le CMV est également un agent pathogène fréquemment responsable d'infection dans les centres de transplantation chez les receveurs d'organes solides comme chez les receveurs de moelle, d'où la nécessité d'instaurer pour eux une stratégie prophylactique (qui prévient le développement de la maladie). L'infection primaire par le CMVsurvient chez les receveurs de greffe contaminés par un virus latent véhiculé par les cellules
d'un donneur séropositif à l'égard du CMV (séropositif ne veut pas dire obligatoirement atteint du SIDA!). Chez la grande majorlté des receveurs de greffe, ce sont les cellules se trouvant à l'Intérieur de l'organe du donneur qui recèlent le cytomégalovirus  responsable de l'infection primaire.
Chez les autres receveurs, ce sont des leucocytes viables se trouvant dans des produits sanguins qul transmettent le CMV. Il peut y avoir surinfectlon chez des receveurs de greffe qui étaient séroposltifs avant la transplantation et qul ont reçu un organe provenant d'un donneur séropositif. L'infection due à CMV peut réapparaître chez des receveurs séropositlfs en raison d'une activation d'un virus endogène latent; elle devlent symptomatique chez environ 20% de ces receveurs. Le taux d'affection symptomatique augmente si le receveur est sous  anticorps antilymphocytaires, en plus du traitement immunosuppressif habituel.
Indépendamment du type de CMV responsable de l'infection, la majorité des patients qul développent une affection symptomatique le font 1 à 4 mois après la transplantation. Mais la maladie peut également survenir au-delà de ce délai.
Les techniques sérologiques d'évaluatlon de l'infection à CMV sont très utiles pour savoir si le donneur ou le receveur ont déjà été exposés au CMV. Une élévation du nombre des IgG anti-CMV ou la présence d'IgM peuvent servir de marqueurs indirects de la présence d'une infection virale active, en complément des techniques virologiques que permettent de déceler la présence du virus dans le sang, laquelle précède la réponse des anticorps.

PRINCIPE DU TEST
Il s'agit d'un  dosage d'un anticorps par immunocapture
 
 

 Index général.

Index des analyses.